La RGPD est une règlementation mise en vigueur en Europe depuis déjà 4 ans. Elle a pour objectif de protéger les données à caractères personnelles des dirigeants des entreprises et des particuliers. Suite à l’apparition de ce règlement, des changements sur l’utilisation des données personnelles vont se mettre en place.
RGPD : une nouvelle loi sur la protection des données personnelles
La RGPD ou règlement général sur la protection des données est une loi européenne appliquée depuis mai 2018 qui vise à contrôler la circulation des données à caractère personnel. Depuis son application, l’utilisation de ces données est régie par un cadre uniforme auquel toutes entreprises ou organisations administratives doivent se conformer. Ainsi, la RGPD oblige tous les acteurs majeurs œuvrant dans la base de données à devenir plus vigilent dans le traitement des informations classées personnelles. La RGPD est alors un dispositif qui rend les entreprises plus responsables car depuis sa mise en place, elles doivent adopter une politique de protection de données démontrables en cas d’audit de la CNIL.
RGPD : les données personnelles sont plus sécurisées
Le premier changement que l’on ne peut ne pas négliger depuis la mise en place de la RGPD c’est la sécurisation des données personnelles. En effet si auparavant les adresses emails directes, les téléphones directs des dirigeants des entreprises sont accessibles par le grand public, la RGPD a mis le point sur le fait qu’une information à caractère personnelle ne peut plus être utilisé par un tierce qu’après un accord au préalable du titulaire de l’information. Ainsi, toute collecte de données personnelles devra obligatoirement être suivie d’une information détaillée sur sa finalité. La RGPD a pour objectif de prôner la légitimité, l’honnêteté et la transparence sur les pratiques des données collectées par les entreprises. Elle permet également une limitation du traitement de ces données uniquement à des fins spécifiques.
RGPD : des sanctions infligées au non respect des règles
Un des éléments qui marquent la RGPD c’est la possibilité d’infliger des sanctions à ceux qui vont à l’encontre du règlement. Avant la CNIL ou la commission internationale de l’informatique et de la liberté ne pouvait imposer que des amandes inférieur à 150 000 euros mais la RGPD autorise des amendes qui peuvent s’élever jusqu’à 20 millions d’euros ou 4% du chiffre en cas d’infraction. D’autre part, ces sanctions peuvent également concerner les activités prises en charge par les sous-traitants, ainsi une entreprise a la responsabilité d’informer son sous-traitant du bon respect des normes évoquées par la RGPD.